Le constructivisme

lien:https://www.youtube.com/watch?v=JNScBs6bpHQ&t=19s Publiée par SONG Ke

L’enseignant L’élève -  Repérer les obstacles récurrents -  Mettre en place des situations  destinées à faire prendre conscience  à l’élève de l’insuffisance  de ses conceptions -  Aider  l’élève  à construire de nouveaux savoirs -  Les consolider  par des exercices ad hoc (spécifiques à l’apprentissage réalisé) -  S’approprier le problème  posé -  Y investir ses connaissances initiales -  Accepter la déstabilisation  procurée par le démenti (instaurée par la situation, l’obstacle, mais aussi par les pairs lors de travaux de groupe) -  Reconnaitre la nécessité de cette déstabilisation  pour pouvoir progresser -  Construire , avec l’aide de l’enseignant, la nouvelle connaissance -  La consolider  par des exercices ad hoc Publiée par SONG Ke

Selon ce modèle l’acquisition de connaissance passe par la transformation d’informations  reçues par l’apprenant à travers ses expériences et connaissances préalables . Pour accéder à un état de connaissance supérieur  il va falloir remettre en cause, réorganiser , ses connaissances initiales en y intégrant de nouvelles données . Pour cela on propose une situation-problème  qui peut être une question ouverte par exemple, elle ne doit être ni trop facile ni trop difficile car l ’élève doit penser qu’il va pouvoir résoudre le problème en le ramenant à des savoirs et savoir-faire qu’il maîtrise déjà ,c'est le   processus d’assimilation. Connaitre revient à ramener de l’inconnu à du connu , on essaie de rattacher les connaissances extérieures à ce que l’on connait déjà. Puis progressivement on se rend compte que nos connaissances ne sont pas suffisantes  pour répondre convenablement au problème posé :  L’apprenant prend conscience des limites, des ...

Cliqué ici pour voir le site d'où provient le graphique  Ce graphique explique que le taux de rétention de connaissance s' élève à 80% lorsque l'on "fait".  A contrario , elle s'élève qu'à 29% lorsque l'on écoute simplement. Cela prouve que le constructivisme est bien un courant propice aux apprentissages puisqu'il requiert une certaine manipulation. En effet, par le biais de l'essai-erreur, l'élève expérimente et ainsi ancre sa connaissance en profondeur. Ces schèmes sont durablement modifiés.  La méthode transmissive est ainsi à éviter  puisque l'élève n'est pas actif, et retiendra ainsi moins de choses.  C'est prouvé, le constructivisme est une pédagogie définitivement efficace!  Publié par Victoire Guinand 

L’objectivisme VS le constructivisme Chez les objectivistes le professeur est au centre du savoir, et l’apprenant est en situation passive, c’est-à-dire qu’il n’est pas actif, il ne va pas faire des recherches, l’enseignement est frontal et ne se fait que dans un sens, au contraire du constructivisme qui lui est collaboratif et actif dans le sens où les élèves échangent entre eux et vont à la rencontre du savoir par essai-erreur. Selon la théorie des objectivistes la connaissance prend sa source à l’extérieur de l’individu et les enseignants ne servent qu’à construire un savoir objectif et indépendant.  Ce courant de pensée postule que le monde extérieur est indépendant de l'esprit (donc le même pour tous). En opposition les constructivistes eux pensent que le contexte et le processus individuel d’apprentissage permettent le savoir et l’apprentissage.  D’après ces derniers, la signification du monde dépend de l’individu.  Les constructivis...

Comment mettre en place le constructivisme dans une classe ? Tout d’abord le constructivisme est basé sur quatre grands préceptes : La connaissance : -      Se construit de manière active -      S’adapte par rapport à l’environnement -      Se modifie avec les expériences vécues -      Prend racine dans la société et la culture de l’apprenant Le constructivisme est souvent utilisé dans le cadre de la pédagogie par projet. Pour que ces quatre préceptes soit présent dans une classe, il faudrait aménager l’environnement des élèves en faisant par exemple des ilots de travails pour que les élèves se confrontent entre eux.  Selon Doolittle, 1999, pour mettre en place une pédagogie constructiviste il y aurait huit conditions : -      Choisir des situations d’apprentissages à la hauteur ...

Quel lien entre les différentes théories de l’apprentissage ? Le béhaviorisme en résumé : Skinner (1984) a développé le béhaviorisme, avec ce courant il y aurait un sujet actif qui pour apprendre reçoit des renforcements et observe ce que ces renforcements vont lui apporter.  Dans ce courant, les formateurs émettent le savoir, les apprenants sont eux des récepteurs comme les synapses dans le cerveau. Ils reçoivent le savoir, le décode et l’enregistre. Les apprenants procèdent par essais-erreurs. Le cognitivisme en résumé : Le cognitivisme voit le cerveau comme un ordinateur, à l’inverse du béhaviorisme, le cognitivisme s’intéresse à la « boite noire » qu’est le cerveau. On ne se concentre plus uniquement sur les comportements observables mais également sur ce qui se passe dans le cerveau.  Comme vous l’aurez compris le cognitivisme et le behaviorisme sont opposés.  Le constructivisme en résumé : Piaget décrit le c...

Dans un  billet précédent,  nous avons pu mesurer à quel point le behaviorisme imprègne les pratiques de formation. Une autre approche est venue se superposer : le constructivisme. Un nouveau billet pour faire le point sur les implicites de votre pratique de formateur. Une critique majeure du behaviorisme vient de ce qu’il se focalise sur les comportements observables attendus des apprenants. Or  tous les apprentissages ne sont pas observables, en particulier lorsqu’ils sont complexes. Le behaviorisme évacue la question de la « boîte noire », de ce qui se passe dans le cerveau de l’apprenant. Les chercheurs en sciences cognitives  la remettent au centre de la recherche sur les apprentissages. Le constructivisme : une théorie des structures mentales Dans les années 50,  Georges Kelly  développe la « Personal Construct Psychology » : les « construits » sont « des structures mentales qui déterminent ...

« Rien n’est inné, tout se construit ! » Je an Piaget estime que le psychique se développe dès l’enfance, petit à petit, avec l’acquisition de structures de complexité croissante. Cette construction progressive va à l’encontre des théories qui se basent sur le caractère « inné » de certaines compétences. Pour Piaget, l’intelligence est donc liée à l’adaptation biologique et évolue dès les premiers jours de vie. De là, il établit 4 grandes phases successives du développement cognitif chez l’enfant. On retrouve alors le stade sensori-moteur de 0 à 2 ans, le stade préopératoire de 2 à 7 ans, le stade des opérations concrètes de 7 à 11 ans, et enfin le stade des opérations formelles de 11 à 14 ans. Pour en savoir plus à propos de ses différents stades, nous vous recommandons de lire l’un des grands ouvrages du pédagogue : La naissance de l'intelligence chez l'Enfant , Delachaux et Niestlé, 1936. Voici un lien qui vous offre en ...