Quatre étapes d'une situation-problème
Selon ce modèle l’acquisition de connaissance passe par la transformation d’informations reçues par l’apprenant à travers ses expériences et connaissances préalables. Pour accéder à un état de connaissance supérieur il va falloir remettre en cause, réorganiser, ses connaissances initiales en y intégrant de nouvelles données. Pour cela on propose une situation-problème qui peut être une question ouverte par exemple, elle ne doit être ni trop facile ni trop difficile car l’élève doit penser qu’il va pouvoir résoudre le problème en le ramenant à des savoirs et savoir-faire qu’il maîtrise déjà ,c'est le processus d’assimilation.
Connaitre revient à ramener de l’inconnu à du connu, on essaie de rattacher les connaissances extérieures à ce que l’on connait déjà. Puis progressivement on se rend compte que nos connaissances ne sont pas suffisantes pour répondre convenablement au problème posé : L’apprenant prend conscience des limites, des insuffisances de son mode de traitement actuel du problème auquel il est confronté c’est un état déséquilibre, un conflit cognitif, déstabilisation
Le choix de la situation est important pour que l’élève ne soit pas résigné lors de cette étape, l’effort est poursuivi si la capacité, l’intérêt et l’impression de pouvoir réussir sont réunis : L’éducateur doit donc donner les éléments nécessaires à l’apprenant, pour qu’il persévère, essaie de revisiter ce qu’il sait et construise ce qui lui manque afin d’adapter sa manière de s’y prendre et son système de savoirs et de savoir-faire pour les ajuster aux exigences de la situation-problème.C’est le processus d’accommodation.
Il faut donc proposer un espace dans lequel l’élève pourra expérimenter, vérifier et tester ses hypothèses de résolution du problème. Le déséquilibre surmonté par la résolution peut provoquer : des réajustements, des restructurations de connaissances, une meilleure intégration de connaissances nouvelles et une meilleure capacité à réinvestir ce que l’élève sait pour résoudre des problèmes,C’est le moment d’équilibration majorante
Cela car on lui a permis d’être acteur, il n’était pas passif, on parle d’une réelle activité mentale. L’équilibre atteint est le plus favorable à l’individu.
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